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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 23:17

Vous êtes amoureux. Et c'est beau de vous voir complices, attachés l'un à l'autre dans une tendresse et un bonheur qui se devine sur vos visages.  Depuis des mois déjà, vous vivez une belle histoire d'amour. Ce chemin à deux vous comble et vous met déjà en route.

Vous engager l'un envers l'autre ? Bien sûr, vous ne plaisantez pas avec les sentiments. Quand vous dites à l'autre « je t'aime », ce n'est pas à la légère ! Mais vous hésitez, soit parce que vous vous sentez trop jeunes, soit que votre situation sociale et professionnelle n'est pas bien stabilisée,ou bien que l'engagement vous effraie aussi un peu. Vous désirez que votre amour soit PLV (pour la vie) mais bon, vous ne savez pas trop comment avancer...Un projet de mariage éventuel vous séduirait...


Il faut alors oser se poser sans tabou la question d'un engagement : comprendre les réticences et les obstacles qui sont devant vous. Réfléchir, ce n'est pas s'engager, mais c'est labourer le terrain...

Peut-être est-il trop tôt pour décider ? Pas assez de maturité, de recul ? C'est parfois un argument léger si déjà vous êtes engagés dans une relation qui dure un peu...  Mais il n'est certainement jamais trop prématuré pour y penser. Y penser sérieusement !

Vivre une relation amoureuse sans y donner une perspective de durée, dans un engagement solide, c'est un leurre, comme si l'engagement devenait un piège et non une condition nécessaire à votre bonheur. Condition nécessaire mais bien sûr, pas suffisante.

Le mariage, comme tout engagement n'a pas pour objectif de réussir : votre avenir, même le mieux planifié et préparé ne vous appartient pas !

Le mariage, votre engagement a d'abord pour objectif de vous décider à vous donner TOUS LES MOYENS POUR REUSSIR !


Des moyens sont à votre disposition.

L'Eglise est quasiment en situation de monopole pour accompagner des jeunes qui croient à leur amour et qui veulent l'approfondir sérieusement. Les chrétiens croient en la grandeur de l'amour conjugal, en la beauté de la fidélité, en la possibilité de s'aimer durablement et sans retour. L'Eglise prend toujours au sérieux deux jeunes qui veulent réfléchir ou s'engager résolument sur le chemin du mariage.

Elle vous propose des chemins exigeants mais riches pour approfondir votre amour et le construire sur des fondations solides. Les équipes et les lieux pour vousaccompagner sont multiples : selon votre sensibilité et l'état d'avancement de votre relation, il faut oser demander ! Demandez pour trouver chaussure à votre pied ! Les publications sont aussi très nombreuses : des ouvrages sérieux vous permettront une vraie réflexion sur les enjeux de la vie de couple, avec ses risques et ses chantiers.


Enfin, il existe aussi une étape qui peut marquer votre désir de prendre au sérieuxvotre amour : les fiançailles. Elles ne sont pas un« pré-mariage ». Elles offrent la possibilité de marquer le commencement officiel d'une réflexion plus intense. Vécues dans l'intimité familiale, avec ou sans le concours et la bénédiction de l'Eglise, vous vivez ainsi une étape dans votre cheminement et le désir de concrétiser (ou pas) dans un engagement ultérieur ce qui vous unit déjà.


L'amour dans votre couple, ça se prend au sérieux. Vous ne pouvez pas ne pas vous bouger pour que vos ambitions deviennent réalité. Ne vous laissez  pas porter là où le vent vous conduira ! Et rappelez-vous : Dieu ne se pose pas en ennemi, mais en partenaire de votre bonheur. Votre amour deviendra lucidement possible et réalisable si vous acceptez d'aller au-delà des convenances et des sentiers tout tracés !

 

« L'amour est don de soi à l'autre dans la liberté. Un tel chemin est exigeant.Toutefois, pour surmonter les obstacles, les époux disposent de beaucoup plus de ressources qu'ils ne le croient généralement. L'échec n'est pas une fatalité. Dans l'espérance, s'ouvre toujours une voie vers une démarche devérité et de pardon.

Vous, les jeunes, n'ayez pas peur du mariage ! La véritable liberté n'est pas dans la crainte, ni dans le refus de s'engager. Au contraire!

L'enrichissement du don sans retour. Dans le mariage, Dieu s'engage avec vous, l'Eglise vous accompagne. Par la force du sacrement, le Christ marche avec les époux et leur annonce chaque jour cette bonne nouvelle : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime." » (Evêques de France)

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 00:05

Je confie pour toi cette lettre à la Sainte Vierge,
Qu'elle la timbre de sa grâce et la dépose dans ton âme.

 

En songeant à Adam et Eve, nus comme des vers, dupés jusqu'à la moelle,
En songeant à la peine du Créateur et à son amour bafoué par des anges,
En songeant au défilement des siècles, sans vrai Dieu ni vrais maîtres,
En songeant aux prophètes rendus aphones par le tranchant des glaives,
En songeant à l'enfant Marie, graciée de part en part,

étrangement humble et morte à elle-même,
En songeant au Verbe de Dieu devenu embryon pour

ue la mort soit possible et donne la Vie,
En songeant à l'étroit village, aux planches de bois,

aux gestes divins remis cent fois sur le métier,
En songeant à son cousin, pourfendeur d'idoles,

la tête ensanglantée sur un plateau de fête,
En songeant aux milliers de versets d'évangile

articulés sur trois ans pour éclairer la terre,
En songeant aux centaines de miracles accordés

pour convaincre l'esprit de céder le passage à la foi,
En songeant à la petite brebis perdue, qui, retrouvée,

fait pleurer de joie le bon Berger,
En songeant à l'enfant prodigue, anneau d’or, habit de prince, saturé d’amour paternel,
En songeant à Marie-Madeleine, vierge pure,

perle du Christ, joyau de miséricorde,
En songeant à l'oeuvre de la Croix, couronne en tête,

torse déchiré, amour démesuré, pour payer la
rançon d'abjects humains,
En songeant au bon Larron qui, d'une seule parole remplie de repentir,

de respect et d'amour envers
le Christ, s'assit le soir même en paradis à la table des élus,
En songeant à la consigne ultime :

« Allez donc et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom
du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer

toutes les choses que je vous ai commandées. »
En songeant à saint Paul se faisant tout à tous pour les sauver tous,
En songeant aux quarante coups de fouet moins un qu'il reçut

et aux pierres qui blessèrent son front,
En songeant aux dangers affrontés, aux efforts,

aux veilles et aux jeûnes auxquels il se soumit,
En songeant à l'aplomb des apôtres, visages sereins,

voix denses et promptes, face à leurs juges,
En songeant à la gueule des fauves s'ouvrant sur la paix des martyrs,
En songeant aux tortures infligées, seins coupés,

chair déchirée à la tenaille, brûlures au fer rouge,
broiement par la massue,
En songeant à la foule des saints et des saintes qui usèrent leur vie

jusqu'à la corde à force d'aimer,
En songeant à l'univers monastique éperdu de prière et de pénitence,

intercédant nuit et jour pour
des âmes qui s’en moquent,
En songeant à saint François de Sales,

« le plus saint des humains et le plus humain des saints »,
icône de l'amour de Dieu, maître de vie intérieure, poète de la Vérité,
En songeant à saint Alphonse de Liguori

dont l'âme sensible et enflammée d'amour pour le
Rédempteur s'était engagée par voeu

à ne pas perdre une minute de son temps, et dont l'action
pastorale et la création artistique et littéraire ont conduit des générations d'hommes au Salut,
En songeant à saint Louis-Marie Grignon de Montfort,

missionnaire intrépide et rejeté, amoureux de Marie,
En songeant à saint Jean Bosco, au bienheureux Jacques Alberione,

hommes intérieurs et d’action,
pétris d’audace et de joie,
En songeant à la volonté farouche du Père Maximilien-Marie Kolbe

de porter toutes les âmes au Christ en passant par Marie, quoi qu'il pût en coûter,
En songeant à leur amour commun

pour la Très Sainte Vierge Immaculée,Médiatrice de toutes grâces,
En songeant aux prêtres canonisés qui célébrèrent quotidiennement le Sacrifice de la Messe,
respectant les rites sacrés de la Sainte Eglise,

les vivant intensément, les enveloppant de beauté,
En songeant à leur vie intérieure bâtie sur la prière intime,

la fidélité au bréviaire et au saint rosaire,
En songeant à leur obstination à demeurer

de longues heures dans le confessionnal, lavant les âmes
sous l'eau vive de la grâce,
En songeant aux millions d'hommes qui meurent sans prêtre et sans la moindre prière,
En songeant aux millions de baptisés qui ne connaissent plus l'adresse du Salut,
En songeant aux millions d'enfants qui ne reçoivent plus le baptême,
En songeant à l'invisibilité des prêtres dans les rues de notre pays,
En songeant aux hommes de bonne volonté

qui jamais n'entendent parler du Ciel,du Christ et de sa Mère,
En songeant aux pauvres âmes abandonnées

à l'horizontalité de l'univers terrestre,
En songeant au désintérêt de la majorité des baptisés pour la messe dominicale,
En songeant aux querelles et divisions internes à l'Église

qui ralentissent l'action du Saint-Esprit dans les âmes,
En songeant au désespoir qui s'étend désespérément sur une multitude de coeurs,
En songeant à la question de la fin posée par le Christ lui-même :

« Quand le Fils de l'Homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »,
Je prie très fort en pensant à toi et à la Très Sainte Vierge Marie

qui veille avec un amour jaloux sur les êtres que son Fils appelle au sacerdoce.

Si la prêtrise est ton idéal, si le désir de sauver
les âmes t'étreint, si tu veux servir l'Amour Infini

comme des millions de prêtres saints l'ont servi,
écris-moi en toute confiance ou viens me voir.

Ne laisse pas l'appel divin mourir dans ton coeur.

Je  t'attends comme un père.


Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

prêtre à Marseille

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 00:27

Extrait du message de Benoît XVI

pour la 48° journée mondialde des vocations

 

"Spécialement aujourd'hui, où la voix du Seigneur semble étouffée par d'autres voix et où l'invitation à le suivre par le don de sa vie peut apparaître trop difficile, chaque communauté chrétienne, chaque fidèle, devrait accomplir consciencieusement son engagement pour la promotion des vocations. Il est important d'encourager et de soutenir ceux qui montrent des signes clairs de l'appel à la vie sacerdotale et à la consécration religieuse, afin qu'ils sentent la proximité de toute la communauté au moment où ils disent oui à Dieu et à l'Eglise. Moi-même je les encourage comme je l'ai fait pour ceux qui se sont décidés à entrer au séminaire... Il faut que chaque Eglise locale se fasse toujours plus sensible et attentive à la pastorale des vocations, en amenant au niveau familial, paroissial et associatif - comme Jésus l'a fait pour ses disciples - surtout les adolescents, les adolescentes et les jeunes, à développer une amitié authentique et affectueuse avec le Seigneur, dans la prière personnelle et liturgique; à apprendre l'écoute attentive et féconde de la Parole de Dieu, par une familiarité croissante avec l'Ecriture; à comprendre qu'entrer dans la volonté de Dieu n'annihile ni ne détruit la personne, mais permet de découvrir et de suivre la vérité la plus profonde sur soi, à vivre la gratuité et la fraternité dans les relations avec les autres, car c'est seulement en s'ouvrant à l'amour de Dieu qu'on trouve la vraie joie et la pleine réalisation de ses aspirations."

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 00:16

Pub-2-campagne-nationale.JPG

 

Au printemps 2010, en plein cœur des scandales pédophiles qui secouaient l’Irlande et l’Allemagne, une campagne publicitaire a été initiée par le SERVICE NATIONAL DES VOCATIONS, aujourd’hui fusionné avec le service pour l’évangélisation des jeunes.  Des encarts publicitaires, parus dans les grands journaux  nationaux sont venus bousculer l’opinion publique. Dans ce contexte négatif imprévisible de scandales mettant en cause des prêtres, une campagne audacieuse vient mettre en valeur la mission irremplaçable du prêtre dans la société et dans l’Eglise.  Son objectif, pensé et réfléchi de longue date, était de valoriser l’image du prêtre, en touchant tous les milieux : ceux qui connaissent le prêtre, et toute la société, même les milieux les plus éloignés de l’Eglise. Financée par un don, cette campagne de pub a eu un retentissement inespéré dans la presse et sur internet, surtout parce que le message proposé n’utilisait pas un langage convenu, accessible aux gens du sérail, aux seuls cathos, avec un regard croyant, mais parce qu’elle a mis en œuvre un langage adapté au public visé: ainsi l’image proposée dans le quotidien Le Monde n’était pas identique au visuel paru dans Le Figaro. L’encart publicitaire dans Famille Chrétienne n’avait pas grand-chose à voir avec celui publié dans le Journal Du Dimanche.

 

 Cart-Com-why-not.JPG

De la même manière, en parallèle, 100 000 « cartes comm » ont été distribué en quelques jours dans 6000 lieux inattendus : bars et points jeunes ; cinémas… Ces cartes postales, avec une image décalée, destinée aux jeunes a fait grincer quelques dents, jusque dans l’épiscopat. Certains prêtres ont même jeté les cartes à la poubelle, sans chercher à tester l’effet produit auprès de lycéens, interpellés et agréablement surpris de cette question en phase leur mode de communication : « Why not? ». Un message implicite qui a du mal à rejoindre les milieux cathos mais qui fait mouche auprès des jeunes.


Oser communiquer avec les moyens d’aujourd’hui, pour s’adresser aux hommes d’aujourd’hui : tel est le défi que l’Eglise doit relever, sans s’autocensurer, par crainte d’être décalée ou en refusant le regard de l’autre qui ne correspond pas au nôtre. Vaste chantier pour toute l’Eglise !

 

Pub-3-campagne-nationale.JPG

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:10

Le nouveau livret 2011 du Monastère Invisible est paru !

DSCN2702.JPG

 

Demandez-le gratuitement en envoyant vos coordonnées à l'adresse ci dessous, et en indiquant le jour du mois que vous souhaitez plus particulièrement consacrer à la prière pour les vocations !

 

Service Diocésain des Vocations

6 BIS avenue  Pasteur

81370 SAINT SULPICE LA POINTE

mavocation81 @ orange.fr  (enlever le espaces)

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 23:50

 Le Père Daniel Rigaud, prêtre du diocèse d’Albi en mission pour 3 ans en Argentine, raconte pour notre revue «Vocation» son expérience de missionnaire...

 

 

  • Envoyé, accueilli, entre 2 mondes

 

Après presque un an en Argentine, il me semble que j’ai un peu plus de recul pour partager mon expérience à mes compatriotes du diocèse d’Albi. Le temps d’un article, je me propose d’approfondir un peu le sens de la mission, le sens profond de l’appel par Dieu pour une terre qui n’est celle de sa naissance, pour une aventure «au loin».

 

  • Vivre le choc des cultures :

 Cérémonie avec l'ambassadeur de France à Buenos Aires

Ce qui marque, ce qui choque, ce qui s’imprime dans la mémoire les premiers jours ou les  premiers mois dans un  pays étranger, c’est ce qui fait la plus grande différence entre 2 cultures : je me rappelle l’étonnement devant toutes les grilles de chaque maison, celles-ci paraissant des prisons ; l’état des voitures (dont le contrôle technique parait dater  de 30 ans au moins), les chiens dans la rue qui aboient toute la nuit, la nourriture beaucoup plus frugale (un plat principal et unique), mais aussi l’accueil et l’attention des argentins, leur ouverture à la discussion quelque soit l’endroit et le moment de la journée, leur foi simple et très «corporelle» (toucher les statues, se faire bénir ou faire bénir des objets de piété)... Tant de choses qui étonnent, amusent, énervent, mais surtout montrent que l’on a vraiment changé de pays...

Ici aussi Dieu est présent, de manière plus perceptible (les gens se signent en passant devant une église, que ce soit à pied, en moto ou en voiture), l’Eglise est en dialogue avec l’Etat de manière plus conflictuelle que chez nous, car elle a plus prise sur la vie réelle des argentins... Les gens ne sont pas plus pratiquants, mais ils sont plus marqués par l’Evangile.

 

  • Se découvrir français

 

Vivre à l’étranger, c’est aussi prendre un peu de recul sur sa propre histoire, voir son pays autrement : la question de l’immigration qui prend ici un tout autre sens, la manière très rationnelle de penser les choses (et même la foi), qui de loin paraît un peu manquer de «corps», 

Découvrir le sérieux français, la droiture par rapport à la parole donnée, la capacité à donner des leçons, la vision souvent assez pessimiste (on râle !)...

C’est aussi rencontrer ceux qui ont fait le même chemin que moi, français qui ont souvent choisi de venir en Argentine pour le travail, famille jeune et pleine d’enfants, ou français qui se sont ancrés dans un pays qu’ils ont appris à aimer : avec eux, je célèbre à la paroisse française, et je découvre la vie d’expatrié...

 

  • S’insérer dans un pays, une culture, une quartier

 

Avec le temps, j’ai pris un peu plus de recul, pour découvrir un peu plus en profondeur ce peuple (quelques voyages m’y ont aidé aussi) : j’avoue être étonné par ce mélange à majorité d’origine européenne (on a vraiment l’impression d’être en Europe...), et les peronnes un peu plus «typées» ; la dimension du pays aussi, qui laisse la place à chacun, sauf dans les 5 grandes villes...

 


  • Vivre à l’Arche

 

La communauté de l’Arche (communauté, fondée par Jean Vanier, qui accueille des personnes handicapées) elle, est la même partout : la vie au jour le jour avec des personnes «autrement capables» est un trésor, un don que Dieu me fait pour découvrir sa présence dans les pauvretés : les miennes, celles de l’histoire de chacun, celle du rejet d’une famille, de familles d’accueil, d’institutions...

 

 

Bien Soiree-a-la-communaute-de-l-Arche.JPGsûr, il faut structurer, faire grandir et annoncer, il y a aussi des crises et de vraies difficultés ; bien sur, je prends ma place dans l'annonce de l’Evangile, dans la prière quotidienne ; pourtant, j’ai l’impression de lire l’Evangile à livre ouvert, chaque jour : n’est-ce pas cela, être missionnaire ?

Je rends donc grâce à Dieu pour cette chance de vivre ce moment de ma vie de prêtre, éloigné sans être séparé de mon diocèse, toujours amoureux de ma terre natale, et engrangeant ce qui, je l’espère, permettra de faire grandir ma propre Eglise lors de mon retour, dans 2 ans...

 

 

Daniel RIGAUD
Tiradentes 1542, Boulogne (1609)
Buenos Aires - Argentina

Site internet : http://www.elarcaargentina.org/

blog : http://abbedaniel.over-blog.com/


Pour recevoir la lettre de Daniel par internet : envoyer une demande de courrier à ojlvergnes@neuf.fr

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 23:46

 En 1939, le diocèse d'Albi comptait 519 prêtres, c'est énorme ! Par rapport aux 110 d’aujourd’hui. Cependant ils étaient déjà 161 de moins que 20 ans plus tôt .La baisse allait-elle continuer, s'amplifier ? En 1926, Mgr Cézerac créa la « Confrérie de Marie Reine du clergé » association de prière pour les vocations .Il demandait que le sujet soit abordé chaque année et dans chaque paroisse lors des journées d’adoration.

Mgr Puech, ancien supérieur du Petit séminaire de Castres, en prit la direction quand il devint évêque auxiliaire de Mgr Moussaron en 1947 .Il créa alors un bulletin au service des vocations : « La relève. »

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En 1952 Mgr Puech quitta le diocèse pour l'évêché de Carcassonne .C'est alors que le « service des vocations «  comme l'on dit  aujourd'hui fut confié au Père Gilbert Cugnasse. Celui-ci s'engagea avec toute sa foi dans cette mission et pour plus de 20 ans...

 

 

Les vocations

 

 

Il a dû passer dans la presque totalité des paroisses du diocèse lors des journées d'adoration .La veille au soir, on rassemblait les parents pour un temps de réflexion, l'après midi les enfants et bien sûr la prédication lors de la messe permettait de toucher un large auditoire au moins dans le rural. Le repas d'adoration au presbytère était l'occasion pour Gilbert de raconter de savoureuses histoires, souvent nourries d'anecdotes proposées par tel ou tel confrère. Convivialité, amitié et prière.

Ce furent des temps forts prolongés par les affichettes laissées au curé avec des slogans comme la phrase bien connue du Curé d'Ars : »Laissez une paroisse sans prêtre, dans 20 ans on y adorera les bêtes. »

 

Les retraites


Un deuxième chantier fut celui des retraites avant la première communion, la profession de foi, la confirmation. Il en a animé des centaines jusque dans les collèges secondaires, à Ste Marie d'Albi par exemple, encore dans les années 1990. Dans ce cadre, sa pédagogie s'enrichissait du concours de projections sur « les martyrs de l'Ouganda « ou bien « Isaac Jogues » martyr en pays Iroquois etc.

Puis est venue l'ère du parlant avec des films qui sont encore dans la mémoire de beaucoup : « La bataille du clocher »,  « Marcellino pane y vino ». Tout cela respirait l'héroïsme et les commentaires de l'animateur y contribuaient .Mais  il fallait compter aussi avec la joie et la détente puisque tout cela alternait avec des « Charlot » et des jeux de ballon …

 


Les écoles

 

Le troisième chantier était celui des écoles, les séminaires : St Sulpice où il a habité quelque temps, Valence, St Joseph, Barral, et surtout Pratlong qu'il a dirigé pendant plus de 20 ans .Il essayait d'orienter vers l'une ou l'autre de ces maisons des enfants que des prêtres lui avaient signalés .Restait à décider l'enfant et la famille pour l'aventure de l'internat ; de multiples visites à domicile étaient parfois nécessaires.

 Gilbert-Cugnasse.jpg

 

Les retraites de servants d'autel à Pratlong l'aidaient à découvrir les enfants puisqu'il les interrogeait individuellement sur leurs projets pour l’avenir.

Mon frère a poursuivi ces chantiers même quand d'autres comme Paul Cros ont pris la responsabilité du service des vocations .Les enfants étaient le terrain préféré de son cœur, persuadé qu'il faut parler très tôt et semer dans les jeunes années .Cette pastorale ne faisait pas l'unanimité .Il fallait aller à contre courant d'une profonde mutation culturelle et des crises qui autour de 1968 ont remis en question le statut du prêtre etc...

Celui qu'un confrère malicieux surnommait amicalement le « Lévrier du Seigneur « a certes souffert de sembler courir en vain .Il avait pour lui l'attachement des enfants et l'accueil chaleureux de beaucoup d'anciens de Pratlong, en particulier.

 

Il avait surtout pour lui sa foi .Il semait, Dieu ferait le reste à son heure …

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 23:43

Depuis quelques mois, l’Eglise m’a confié le service des vocations. A quoi cette mission  correspond-elle ? Quelle est donc la mission d’une équipe à constituer dans notre diocèse pour susciter la pastorale des vocations ?


 

Vous avez dit « Vocations » ?


Parler de « VOCATIONS », c’est aborder un sujet sensible et pourtant, nous le savons bien, fondamental pour la vie de l’Eglise. Toute vie est vocation, mais les vocations particulières, dans un appel au sacerdoce ou à la vie consacrée, sont incontournables pour la vie de l’Eglise.  Sans prêtre, sans vie religieuse, les communautés chrétiennes sont en sursis. Les baptisés,  les personnes engagées dans la vie conjugale trouvent le sens de leur vocation dans l’engagement radical pour le Christ. De même que les prêtres, les consacrés, puisent à la source de leur baptême le sens profond de leur engagement. Et la vie conjugale est également importante pour les consacrés, car elle manifeste aussi la grâce de Dieu à l’œuvre dans l’amour humain ! C’est dire si toute vocation a besoin des autres pour s’épanouir et pour se développer.


 

Servir les vocations

 

Pour que chaque baptisé découvre et vive sa vocation, il a besoin d’abord de prendre conscience de l’appel de Dieu qui retentit, dans l’ordinaire de la vie, et à des moments particuliers, pour un choix décisif, une orientation de vie fondatrice. Et cet appel, il touche le cœur, il rejoint le plus intime de l’être humain, et il est d’abord un appel au bonheur humain, à la suite du Christ. La vocation chrétienne, c’est le bonheur incarné dans la spécificité de chacun.

Le monde actuel laisse peu de place à l’intériorité. De plus, même la vie chrétienne, les engagements spirituels, ou au service de l’homme, ne permettent guère la découverte que Dieu est à l’origine de notre bonheur, Dieu est serviteur de notre épanouissement. Il est donc aujourd’hui, plus que jamais, nécessaire de rappeler que l’Evangile est un appel exigeant du Christ à se réaliser intégralement en tant qu’humain, et que cet appel là, il vient de Dieu.

L’Eglise veut se mettre au service de l’homme, car elle croit en l’Evangile comme chemin d’humanisation. Et si l’appel de Dieu doit retentir, c’est aussi par elle qu’il peut résonner et se faire entendre dans le brouhaha de ce monde. Souvent, l’appel de Dieu ne tombe pas du ciel. Il se fait souvent entendre dans les voix humaines, par des médiations bien concrètes. Quel prêtre, quel religieux  a entendu des voix célestes ? Mais nombreux sont ceux qui ont reçu un témoignage ou une parole fraternelle comme un signe qui les a conduit de manière décisive à s’engager dans leur vocation !

 


Servir les vocations


Le service des vocations, s’il doit exister, n’a d’autre but que de rappeler sans cesse que nous sommes tous, chrétiens, responsables, du bonheur de nos frères et sœurs. Il doit rappeler sans cesse que l’appel de Dieu fait toujours grandir. Le Service des Vocations  doit rappeler que refuser d’interpeller un jeune, et même un adulte, chrétien ou pas, par peur, timidité, n’est-ce pas dresser un mur entre lui et Dieu ? « Confiance, lève-toi, il t’appelle » (Marc 10, 49). Il n’appartient à personne de répondre à la place d’un autre. Mais il nous appartient à tous de relayer les appels de Dieu.

Le service des vocations n’est qu’une courroie de transmission entre le message de l’Evangile et la réponse que chacun peut, doit donner au Seigneur. Par la prière d’abord : c’est primordial. Par la sensibilisation des communautés chrétiennes et de chaque baptisé. Par des propositions qui vont faire de toute pastorale, une pastorale vocationnelle. C’était l’objectif de l’année de l’appel dans notre diocèse en 2006 : Dieu appelle chez nous. Dieu appelle chacun de nous. Dieu appelle par nous.


 

Une pastorale vocationnelle


Pour que la mission de l’Eglise soit évangélique, il faut qu’elle soit vocationnelle. L’Evangile est un appel : il ne suffit pas de l’écouter distraitement entre deux activités. Il faut qu’il imprègne en nous et en chaque chrétien la marque du Christ afin que Jésus lui-même vienne vivre en chacun de ses disciples.

Retrouvons la saveur de l’Evangile qui interpelle et invite à des choix parfois radicaux : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi » (Matthieu 19, 21)

Dieu n’a pas fini d’appeler, c’est certain. Mais peut-être a-t-il besoin d’un coup de main, de voix puissantes, et de témoins audacieux et cohérents, à cause des obstacles qui empêchent les hommes d’aujourd’hui d’écouter la douce voix de son appel !

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 10:26

L'année 2011 sera un temps béni pour se plonger dans l'univers si précieux et si fragile de la famille. L'occasion pour les familles chrétiennes de se laisser interpeller pour une vie familiale qui soit aussi vocationnelle.

Un blog a été créé par l'Eglise de France à cette intention :

 

 

http://www.blogfamilles2011.fr 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 10:23

En exclusivité, la prière du monastère invisible 2011 : le livret de cette année 2011 sera orienté vers la prière pour les familles.


 

PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

DANS LES FAMILLES


 

Père de tendresse,

Au cœur de la famille humaine,

Tu as semé ton amour

En ton Fils, né de Marie.

Par ton Esprit de sainteté,

Tu déposes dans le cœur de chacun

Un projet d’amour et de bonheur.

Continue d’appeler dans les familles,

Les disciples dont ton Eglise a besoin.

Accorde à nos communautés

Des prêtres pour annoncer ta Parole,

Des diacres pour servir les pauvres,

Des consacrés pour témoigner du Royaume,

Des époux pour révéler ton Alliance.

Que les familles chrétiennes

Soient un terreau fécond

Où germera l’Evangile,

Pour que vienne ton Règne

Et que grandisse ton peuple.

Amen

  

© Service Diocésain des Vocations - ALBI

6 bis Avenue Pasteur

81370 ST SULPICE LA POINTE

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Présentation

  • : Le blog de Service des Vocations du diocèse d'Albi
  • : Dans le supermarché des offres religieuses, l'Evangile est toujours un message qui appelle une réponse d'amour personnelle. Ce Blog vous présentera des réflexions et des témoignages de chrétiens qui ont choisi le Christ, simplement, radicalement et qui ont un jour décidé de diverses manières, de lui donner leur vie.
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