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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 17:15

 

Publié par Jeunes Cathos Blog le 6 septembre 2011 - Vocations

Certains d’entre vous se sont peut-être déjà posé la question… Mais il n’est pas toujours facile de prendre du temps et de trouver un lieu pour y réfléchir.

 

J’ai 25 ans et je prépare le concours pour être professeur des écoles. Depuis longtemps,  je me pose la question de devenir prêtre un jour. Mais bien occupé par mes études, je n’ai jamais pris le temps pour discerner. Je préférais repousser cette idée à plus tard…

Début juin, j’ai découvert cette  proposition :  «  10 jours pour découvrir la parole de Dieu, prier, relire son histoire ». 10 jours loin de chez moi, avec des jeunes qui comme moi se posent les mêmes questions ! Ce qui m’a motivé à m’inscrire fut la possibilité d’alterner temps de prière, d’enseignement et de relecture. Tout cela dans une grande discrétion.

 

Frères dans le Christ

 

Durant 10 jours, j’ai vécu un beau temps fraternel par le partage et la vie communautaire. Les temps de relecture de ma vie m’ont permis d’avancer dans ma réflexion. J’ai découvert avec les autres jeunes présents que nous n’avions pas tous le même parcours  dans l’Église,  avec chacun un appel bien différent. Mais tous, nous avions un attachement au Christ.

A la fin de ce temps de discernement, je peux dire que je n’ai pas la certitude que je serai prêtre un jour, mais je sais qu’aujourd’hui au plus profond de moi-même,  j’en ai le désir. A la rentrée, je commencerai la formation proposée par le groupe de formation universitaire (GFU). Un week-end par mois je rejoindrai une vingtaine de jeunes pour commencer le parcours. Parallèlement à cela, je continuerai mes études.

Ce temps de discernement est une chance pour notre Église aujourd’hui. Tout comme la formation en GFU qui permet à un jeune de débuter une formation tout en continuant ses études et ses engagements. Je me dis aujourd’hui que c’est dommage que je n’ai pas osé faire le pas plus tôt !

A la fin de notre session , tous n’ont pas poursuivi vers une entrée au séminaire. Dans une grande liberté nous sommes repartis par des chemins différents mais tous nous nous sommes reconnus comme frères dans le Christ !

 

 

En savoir plus sur la Session Saint-Irénée et les Groupes de Formation Universitaire.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 23:57
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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 13:50

 

Vendredi 25 mai 2012 - de 18h30 à 21h30


200 millions de chrétiens sont discriminés dans le monde, pour la seule raison qu’ils sont disciples du Christ. C'est la mission de l’AED (Aide à l’Eglise en Détresse) de témoigner en leur faveur et de les soutenir matériellement et spirituellement. Une fois par an, la fondation de droit pontifical souhaite rendre hommage, de manière particulière, à ceux qui ont payé de leur vie leur fidélité au Christ. Voilà pourquoi, depuis 2009, l'AED organise à Paris une grande veillée de prière : la Nuit des Témoins.

AED.jpg


La Nuit des Témoins à Paris, aura lieu en la cathédrale Notre-Dame, le vendredi 25 mai 2012. Elle commencera par une messe à 18h30 et, se poursuivra par une veillée de prière et de témoignages (entre 20h et 21h30). La messe  sera présidée par Monseigneur Luigi Ventura, nonce apostolique. La veillée permettra d'écouter les témoignages du Cardinal Zen, évêque émérite de Hong-Kong et observateur privilégié de l'Eglise clandestine en Chine, de Monseigneur Kyrillos William, évêque d’Assiout en Egypte et vicaire patriarcal des coptes-catholiques, de Monseigneur Louis Sako, archevêque de Kirkouk en Irak, et de Paul Bhatti, responsable des minorités religieuses au Pakistan (Il remplace son frère Shabbaz Bhatti, ministre en charge des minorités religieuses, assassiné le 2 mars 2011).


Les noms des témoins récemment tués au Nigéria, en Colombie, en Egypte, au Pakistan, en Irak et bien d’autres pays ponctueront les temps de prière silencieuse, chants et témoignages de personnalités vivant les persécutions dans leurs pays. La veillée s’articulera autour d’une méditation sur les fruits du martyre, « fil rouge » spirituel de la soirée, élaboré par le Père Daniel Ange. Le “Jeune Choeur Liturgique”, de l’église Saint Roch, sera en charge de l’animation des chants. Pour sa quatrième édition, la Nuit des Témoins se décline aussi en région. Afin de répondre à l’appel de Benoît XVI d’intensifier la mission en faveur des chrétiens persécutés, l’AED déploie une tournée en France : le 21 mai à Grenoble, le 22 à Bayonne et le 23 à Lille. « Un homme sur deux vit dans un pays où la liberté religieuse n’est pas entièrement respectée. Ne baissons pas les bras. Notre prière à Paris pour nos frères chrétiens persécutés sera aussi une prière pour l’urgence de la liberté religieuse dans ce monde. » déclare Marc Fromager, directeur de l’AED France, également présent le 25 mai prochain.

 

Le samedi 26 mai, la mobilisation de l’AED se poursuit par une journée en faveur de la liberté
religieuse : « La Palme de la Liberté ». Le parvis de Notre Dame de Paris sera ainsi transformé en une immense oasis de la paix avec plus de cinquante palmiers et une impressionnante exposition évoquant les drames récents perpétrés contre des croyants de différentes confessions.


Contact presse : Vianney Mallein 01 42 68 26 27

nuitdestemoins@aed-france.org

 

L’Aide à l’Eglise en Détresse est une fondation internationale de droit pontifical. Depuis 1947, l’AED soutient les
chrétiens partout où ils sont persécutés ou menacés. Intervenant dans plus de 140 pays, l’AED ne vit que de dons.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 12:07

Gérard Soulié est curé pour l'ensemble des paroisses du carmausin dans le Tarn. Il a accepté de répondre à nos questions, pour partager quelques tranches de vie et quelques convictions.

 


DSCN2036.JPG

 

Père Gérard Soulié, vous êtes prêtre depuis 1965. Comment cette aventure a commencé ? 

Père Soulié : Dès ma plus jeune enfance j'ai exprimé mon désir d'être prêtre. Mes parents ont favorisé le développement de cette vocation, en me scolarisant au petit séminaire, à Rodez. Au moment d'entrer au Grand Séminaire, j'ai rejoint le diocèse d'Albi, puisque j'étais de Carmaux.

 

·        Dans vos différents ministères, qu'est-ce qui vous a particulièrement marqué ?

Père Soulié : Il est difficile de répondre à cette question ; un observateur extérieur serait mieux placé pour cela. D'un point de vue assez subjectif je dirais, par exemple, qu'être aumônier de lycée juste après les études au Grand Séminaire, est un bon laminoir pour apprendre à dire la foi en un langage de jeunes. Chacun des différents ministères a ainsi apporté sa marque spécifique. Mais il me semble qu'une constance se retrouve en tous : les amitiés profondes liées avec des confrères, et des personnes très diverses rencontrées dans l'exercice de ces ministères. Cette amitié se double d'un très grand enrichissement de ma propre foi au contact de leur vie de foi.

 

·        Quelles sont les plus grandes joies du prêtre que vous êtes ?

Père Soulié : Certainement d'être, comme tout prêtre, le témoin privilégié de l'action de Dieu dans le cœur des personnes. L'accompagnement d'adultes vers le baptême est de ce point de vue particulièrement réconfortant.

 

 

·      On imagine aisément les obstacles pour être prêtre aujourd'hui. Est-ce que les difficultés qu'on prête à ce choix de vie (le célibat ; l'indifférence religieuse ; la crise du renouvellement des vocations...) sont celles qui sont les plus réelles, les plus lourdes ?

Père Soulié : Cette crise ne touche pas que les vocations sacerdotales et religieuses. Dans notre vieille Europe, elle atteint plus largement tous les corps de métier qui sollicitent la générosité, le dévouement, le service, le don de soi. Par exemple, il manque des médecins, des infirmières, surtout dans les zones défavorisées. C'est donc à ce niveau très profond qu'il faut situer le problème.

 

·      Qu'est-ce qui aujourd'hui encore peut donner envie à un jeune d'être prêtre, selon vous ?

Père Soulié : En cohérence avec ce qui précède ce serait de développer le sens du don de soi, du service, sans oublier que ce désir ne peut naître que grâce au "maître intérieur", l'Esprit Saint. Il est significatif que Jésus, devant l'abondance de la moisson nous invite à prier le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson, et non de faire des journées doubles. Il faudrait ajouter : les prêtres ne sont pas les seuls "ouvriers". Le Seigneur continue certainement d'envoyer des ouvriers à sa moisson ; c'est peut-être nous qui ne savons pas les reconnaître.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 00:35

 

Qui peut encore désirer être prêtre ? Quel chrétien peut encore désirer pour son fils qu’il devienne prêtre ! Il ya des laïcs pour suppléer à la diminution du nombre de prêtres. On s’est résigné à ne plus avoir qu’une messe par an dans les petites églises de campagne. On s’achemine lentement vers des funérailles animées par des laïcs. Tellement peu de mariages ou d’enfants au caté ! A quoi bon … A quoi bon encore encourager un jeune vers le sacerdoce ? A quoi bon encore parler de la vocation religieuse ?


On peut juste prier pour les vocations, en se disant :"au moins, que j’ai une église ouverte pour m’accueillir pour mes funérailles…" On peut regarder les choses à court terme, et dans la morosité actuelle de nos pays développés ! Oublier les milliers de vocations qui fleurissent dans de nombreux pays. On peut se dire que l’Eglise est finie, et que nous transformerons nos églises en musées d’ici quelques années.

 

On peut aussi prendre le parti de l’espérance, rester veilleur et éveilleur, pour que, voyant des chrétiens fidèles et affamés de Dieu, des jeunes se sentent désirés et attendus comme prêtres, comme consacrés pour répondre à la faim des hommes que le pain d’ici ne peut combler !


Voilà notre prière en espérance et en actes, des actes au service du bonheur des jeunes que Dieu appelle sans cesse à vivre de l’amour du Christ !

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 17:41

 

« Je vais mettre la musique à donf !»

« Vas-y, mon pote, tu es à donf… »

« A donf » signifie « à fond ». tu as vite remarqué qu’il s’agit d’un verlan orthographique : pour retourner l’expression, on s’est servi du « d », la consonne muette, qui s’écrit mais ne se prononce pas, qu’on trouve à la fin du mot « fond ». Le sens de l’expression n’a pas changé avec son retournement, mais « à donf » est quand même une expression diantrement à la mode, et qu’on entend fréquemment entre jeunes !

Quand tu veux vivre à donf, tu n’as d’autre aspiration que de trouver du sens à ta vie !

Qui ne le désire pas ? Tu pourrais te contenter d’une vie à moitié, d’une demi-mesure ?

La vie en abondance, tu peux la chercher dans le son «à donf » dans la vitesse, dans les excès de tous genres… En fin de compte, la vraie vie, la vie à donf, elle est déjà en toi, mais tu ne l’as pas trouvée…

Un gars, un jour, nous a dit : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie à donf, la vie en abondance. »*


Et si c’était vrai ? ça veut peut être le coup de chercher ce qu’il a voulu nous dire !


 

*Evangile selon Jean 10, 10

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 17:32

Laurence a grandi à Rabastens. Depuis 2004, elle a rejoint la Fraternité de Marie Immaculée à Maisontiers, près de Poitiers. Désormais, Laurence est Sœur Lucie. Proche des personnes âgées ou handicapées de qui elle partage la vie, Sœur Lucie nous partage quelques épisodes de son cheminement.

 

 

Soeur-Lucie.JPG

À l’âge de vingt ans, j’ai vécu de grosses difficultés, j’ai alors prié et j’ai compris que je n’étais pas se

ule. Dieu était présent. Cette présence qui était en moi, n’était pas moi mais pourtant je devinais que toute ma vie j’essaierai de devenir comme elle. C’était une présence d’amour, de paix et de lumière. J’ai voulu suivre Jésus et le Père Paul GUIRAL m’a accompagnée sur cette route ainsi je suis rentrée à l’école de l’évangile de Lourdes, pour discerner ma vocation : nous vivio

ns une vie communautaire avec d’autres jeunes, une vie de prière, de service auprès de personnes handicapées et nous avions quelques cours de théologie…Un jeune de l’école m’a dit « tu sais, si tu pries Saint François un deux août dans une église tu obtiendras une grâce », ce que j’ai fait…

Après ça je suis rentrée à la communauté de l’Arche de Jean VANIER, foyers de vie communautaire avec des personnes ayant un handicap, mais la vie de prière plus soutenue que j’avais goûtée à Lourdes me manquait, par ailleurs j’ai rencontré une communauté religieuse d’Annonciades, et j’ai fait une demande qui a été éconduite, j’en ai beaucoup pleuré, au grand étonnement des jeunes qui m’entouraient. j’ai alors repensé à un livre que j’avais lu à 20 ans, L’alchimiste de Paulo Coelho, où le personnage central recherche un trésor, l’Alchimiste lui dit : « Là où est ton coeur, là est ton trésor », son coeur lui murmure : « Fais bien attention à l’endroit où tu pleureras ; car c’est là…que se trouve ton trésor. » il creusera à cet endroit et le découvrira, alors je me suis dit c’est certainement dans la vie religieuse qu’il te faut chercher. C’est alors que j’ai connu ma communauté, après quelques mois où j’avais trouvé ma place et mon bonheur, j’ai repensé à ma prière à saint François avec le Rosaire de la Vierge Marie un 2 août et je me suis dit que ma vocation à la communauté devait être la réponse du Seigneur car elle était justement de spiritualité franciscaine et mariale. Alors que je m’en suis ouverte à ma responsable, elle me dit : « tu sais que le plus beau, en plus, c’est que notre foyer a ouvert un 2 août ! » Le ciel nous envoie des clins Dieu tout de même ! Aujourd’hui je reste une personne fragile mais ma communauté est le lieu où je peux le plus me donner aux autres, et vivre l’évangile, il n’en tient qu’à moi.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 11:34
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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:00

ATO14Lapinbleu404C-Mt11_25.jpg

 

Merci à coolus - http://lapinbleu.over-blog.net


Pour aller plus loin

 

Détails

 

-Le lapin creuse. Il fait une pause, il semble fatigué.

-Le petit ver de terre découvre le trésor par hasard. La galerie qu’il creuse est en zig-zag.

-Le coffre a l’air solide, pourtant il est facile à ouvrir, il n’a pas de serrure.

-Sur ce dessin, le lapin représente le savant : il creuse… et plus il creuse, plus il va entasser de la terre au-dessus du trésor, moins il va trouver ce trésor. Il creuse, mais au mauvais endroit.

  

Questions

 

-Creuser, c’est approfondir. Il nous arrive d’avoir soif et de vouloir creuser, mais pas au bon endroit. Pour les chrétiens, Jésus a achevé la Révélation, c’est-à-dire qu’il nous a ouvert les portes de la connaissance, et que plus rien n’est caché. Il n’y a plus d’intrigue, plus de secret ni de mystère que seul connaîtrait le Vatican. Il n’y a plus besoin d’aller chercher ailleurs, dans d’autres révélations privées, apparitions, ou littérature particulière. Tout est dans la Bible (et dans la Tradition, pour les catholiques). Tout.

-Et moi, vais-je chercher ailleurs, dans la magie, les horoscopes, les révélations privées, les autres religions ? Si oui, pourquoi ? Est-ce que ça ne s’appellerait pas de l’ « idolâtrie » puisque je ne mets pas ma confiance en Dieu seul, mais en quelque chose d’autre.  

-M’est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un qui est « moindre » que moi (en âge, dans les idées ou l’expérience) et qui est beaucoup plus avancé que moi dans la foi ?
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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 17:42

« Bon anniversaire, ma poule ! Profite bien ! »

« Je veux profiter un max tant que je suis jeune… »


En profiter… Tu veux dire te faire du bien, te servir au passage, tout voir, tout expérimenter.

Flirter avec les limites, ou dépasser les bornes !

Sans regarder à demain pour voir si ce que tu fais aujourd’hui ne va pas engager ton avenir.

Il y a profiter et profiter.

Un profit égoïste et centré sur soi, un profit qui consiste à servir et à donner sa vie.

Jésus, le premier a profité de sa vie pour laisser un exemple que beaucoup désirent encore 2000 ans après.

Si tu veux bien profiter de ta vie : demande-toi si ce que tu veux faire,

ce que tu veux être te dilate véritablement le cœur et t’ouvre à l’amour vrai,

ou si c’est un feu de paille qui va laisser amertume et déception au fond de toi.

Le vrai « profite bien » peut se traduire par un « deviens ce que tu es » !

En devenant toi-même tu profiteras de ta vie non comme une marguerite que tu effeuilles,

mais comme un bouquet que tu composes en cueillant les plus belles fleurs de la vie.

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  • : Le blog de Service des Vocations du diocèse d'Albi
  • : Dans le supermarché des offres religieuses, l'Evangile est toujours un message qui appelle une réponse d'amour personnelle. Ce Blog vous présentera des réflexions et des témoignages de chrétiens qui ont choisi le Christ, simplement, radicalement et qui ont un jour décidé de diverses manières, de lui donner leur vie.
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