Voici une vidéo en anglais concernant la vocation sacerdotale. Méditation et interpellation !
une vidéo proposée par les légionnaires du Christ
Voici une vidéo en anglais concernant la vocation sacerdotale. Méditation et interpellation !
une vidéo proposée par les légionnaires du Christ
Une campagne pour les vocations sacerdotales aux Etats-Unis ! ça décoiffe !
Un prêtre qui soit un vrai prêtre
"L'absence d'un vrai prêtre est, dans une vie, une détresse sans nom. Le plus grand cadeau qu'on puisse faire, la pus grande charité qu'on puisse apporter, c'est un prêtre qui soit un vrai prêtre. C'est l'approximation la plus grande qu'on puise réaliser ici-bas de la présence visible du Christ. Dans le Christ, il y a une vie humaine et une vie divine. Dans le prêtre, on veut trouver aussi une vie vraiment humaine et une vie vraiment divine. Le malheur, c'est que beaucoup apparaissent comme amputés soit de l'une soit de l'autre.
Il y a des prêtres qui semblent n'avoir pas pesé les difficultés d'un laïc, d'un père ou d'une mère de famille, à leur véritable poids humain. Ils ne réalisent pas ce que c'est vraiment, réellement, douloureusement, qu'une vie d'homme ou de femme.
Quand les laïcs chrétiens ont rencontré une fois un prêtre qui les a «compris» qui est entré avec son coeur d'homme dans leur vie, dans leurs difficultés, jamais ils n'en perdent le souvenir. A condition toutefois que, s'il mêle sa vie à la nôtre, ce soit sans vivre tout à fait comme nous. On a besoin également que le prêtre vive d'une vie divine. Le prêtre, tout en vivant parmi nous, doit rester d'ailleurs."
Je confie pour toi cette lettre à la Sainte Vierge,
Qu'elle la timbre de sa grâce et la dépose dans ton âme.
En songeant à Adam et Eve, nus comme des vers, dupés jusqu'à la moelle,
En songeant à la peine du Créateur et à son amour bafoué par des anges,
En songeant au défilement des siècles, sans vrai Dieu ni vrais maîtres,
En songeant aux prophètes rendus aphones par le tranchant des glaives,
En songeant à l'enfant Marie, graciée de part en part,
étrangement humble et morte à elle-même,
En songeant au Verbe de Dieu devenu embryon pour
ue la mort soit possible et donne la Vie,
En songeant à l'étroit village, aux planches de bois,
aux gestes divins remis cent fois sur le métier,
En songeant à son cousin, pourfendeur d'idoles,
la tête ensanglantée sur un plateau de fête,
En songeant aux milliers de versets d'évangile
articulés sur trois ans pour éclairer la terre,
En songeant aux centaines de miracles accordés
pour convaincre l'esprit de céder le passage à la foi,
En songeant à la petite brebis perdue, qui, retrouvée,
fait pleurer de joie le bon Berger,
En songeant à l'enfant prodigue, anneau d’or, habit de prince, saturé d’amour paternel,
En songeant à Marie-Madeleine, vierge pure,
perle du Christ, joyau de miséricorde,
En songeant à l'oeuvre de la Croix, couronne en tête,
torse déchiré, amour démesuré, pour payer la
rançon d'abjects humains,
En songeant au bon Larron qui, d'une seule parole remplie de repentir,
de respect et d'amour envers
le Christ, s'assit le soir même en paradis à la table des élus,
En songeant à la consigne ultime :
« Allez donc et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom
du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer
toutes les choses que je vous ai commandées. »
En songeant à saint Paul se faisant tout à tous pour les sauver tous,
En songeant aux quarante coups de fouet moins un qu'il reçut
et aux pierres qui blessèrent son front,
En songeant aux dangers affrontés, aux efforts,
aux veilles et aux jeûnes auxquels il se soumit,
En songeant à l'aplomb des apôtres, visages sereins,
voix denses et promptes, face à leurs juges,
En songeant à la gueule des fauves s'ouvrant sur la paix des martyrs,
En songeant aux tortures infligées, seins coupés,
chair déchirée à la tenaille, brûlures au fer rouge,
broiement par la massue,
En songeant à la foule des saints et des saintes qui usèrent leur vie
jusqu'à la corde à force d'aimer,
En songeant à l'univers monastique éperdu de prière et de pénitence,
intercédant nuit et jour pour
des âmes qui s’en moquent,
En songeant à saint François de Sales,
« le plus saint des humains et le plus humain des saints »,
icône de l'amour de Dieu, maître de vie intérieure, poète de la Vérité,
En songeant à saint Alphonse de Liguori
dont l'âme sensible et enflammée d'amour pour le
Rédempteur s'était engagée par voeu
à ne pas perdre une minute de son temps, et dont l'action
pastorale et la création artistique et littéraire ont conduit des générations d'hommes au Salut,
En songeant à saint Louis-Marie Grignon de Montfort,
missionnaire intrépide et rejeté, amoureux de Marie,
En songeant à saint Jean Bosco, au bienheureux Jacques Alberione,
hommes intérieurs et d’action,
pétris d’audace et de joie,
En songeant à la volonté farouche du Père Maximilien-Marie Kolbe
de porter toutes les âmes au Christ en passant par Marie, quoi qu'il pût en coûter,
En songeant à leur amour commun
pour la Très Sainte Vierge Immaculée,Médiatrice de toutes grâces,
En songeant aux prêtres canonisés qui célébrèrent quotidiennement le Sacrifice de la Messe,
respectant les rites sacrés de la Sainte Eglise,
les vivant intensément, les enveloppant de beauté,
En songeant à leur vie intérieure bâtie sur la prière intime,
la fidélité au bréviaire et au saint rosaire,
En songeant à leur obstination à demeurer
de longues heures dans le confessionnal, lavant les âmes
sous l'eau vive de la grâce,
En songeant aux millions d'hommes qui meurent sans prêtre et sans la moindre prière,
En songeant aux millions de baptisés qui ne connaissent plus l'adresse du Salut,
En songeant aux millions d'enfants qui ne reçoivent plus le baptême,
En songeant à l'invisibilité des prêtres dans les rues de notre pays,
En songeant aux hommes de bonne volonté
qui jamais n'entendent parler du Ciel,du Christ et de sa Mère,
En songeant aux pauvres âmes abandonnées
à l'horizontalité de l'univers terrestre,
En songeant au désintérêt de la majorité des baptisés pour la messe dominicale,
En songeant aux querelles et divisions internes à l'Église
qui ralentissent l'action du Saint-Esprit dans les âmes,
En songeant au désespoir qui s'étend désespérément sur une multitude de coeurs,
En songeant à la question de la fin posée par le Christ lui-même :
« Quand le Fils de l'Homme reviendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »,
Je prie très fort en pensant à toi et à la Très Sainte Vierge Marie
qui veille avec un amour jaloux sur les êtres que son Fils appelle au sacerdoce.
Si la prêtrise est ton idéal, si le désir de sauver
les âmes t'étreint, si tu veux servir l'Amour Infini
comme des millions de prêtres saints l'ont servi,
écris-moi en toute confiance ou viens me voir.
Ne laisse pas l'appel divin mourir dans ton coeur.
Je t'attends comme un père.
Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
prêtre à Marseille
Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier Le départ de notre évêque, appelé à assumer la charge épiscopale dans le diocèse voisin de Montpellier attriste beaucoup de catholiques du diocèse d'Albi. Depuis 10 ans, Pierre-Marie Carré a su, avec simplicité et humanité, être un bon pasteur pour notre Eglise en pays tarnais.
Au delà du déchirement que nous ressentons, et que lui aussi doit vivre, à un âge ou d'autres atteignent une paisible retraite méritée, il faut aussi regarder l'événement avec les yeux de la foi. L'appel que le Saint Père a adressé à Pierre-Marie Carré, au delà des honneurs et des "promotions" qu'on voudra y voir, est d'abord un signe de confiance de l'Eglise envers cet homme, pasteur à la suite des apôtres.
La mission de l'Eglise, ce n'est pas un distributeur en libre-service, où l'on choisirait ce qui nous convient, quand ça nous convient. La mission de l'évêque, celle du prêtre est d'abord une grâce à accueillir comme un don de Dieu dont nous ne sommes pas les propriétaires, mais les bénéficiaires. Ni celui qui a reçu un minstère dans l'Eglise, ni celui qui bénéficie de ce ministère ne peuvent s'approprier les dons de la grâce de Dieu qui découlent du ministère ordonné dans l'Eglise.
Nous sommes tristes de perdre un évêque, pasteur selon le coeur de Dieu.
Nous sommes heureux que vous continuiez, Pierre-Marie, à servir l'Eglise avec ardeur et fidélité, en renonçant à vous même et en prenant la croix du Christ comme bâton de pèlerin, en route vers le diocèse de Montpellier.
« Quel que soit le prêtre, c’est toujours l’instrument dont le bon Dieu se sert pour distribuer sa Parole. »
« À quoi servirait une maison remplie d’or si vous n’aviez personne pour ouvrir la porte ? Le prêtre a la clef des trésors célestes. C’est lui qui ouvre la porte ; il est l’économe du bon Dieu, l’administrateur de ses biens. »
« Voyez la puissance du prêtre ! La langue du prêtre, d’un morceau de pain, fait un Dieu ! C’est plus que de créer le monde. »
« C’est le prêtre qui continue l’œuvre de rédemption sur la terre. »
« Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, c’est là le plus grand trésor que le bon Dieu puisse accorder à une paroisse et un des plus précieux don de la Miséricorde divine. »
« Le prêtre n’est pas pour lui… Il n’est pas pour lui, il est pour vous. »
« Le Sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus. »
« Si un prêtre venait à mourir à force de travaux et de peines endurés pour la gloire de Dieu et le salut des âmes, cela ne serait pas mal ! »
« Nous avons besoin de prêtres pour renouveler le monde. »
Saint Jean-Marie Vianney
Curé d’Ars
(1786-1859)
Lettre d’un jeune Tarnais à un prêtre de notre diocèse
Le 29 juin 2009
Depuis combien de temps nous connaissons-nous ? Plus de dix ans ! Il s’en est passé des choses depuis… J’étais un gamin qui venait au caté, parce qu’il fallait y aller, qui allait à la messe une fois par mois pour les messes en familles… Bref, j’étais loin d’être un petit chrétien modèle.
Mais, tu le sais, vu que le Seigneur s’intéresse beaucoup aux petits pécheurs, il m’a envoyé un jeune prêtre, fraîchement ordonné, plein de dynamisme, de bonne volonté et de patience.
Toutes ces qualités auront été mises en œuvre pour canaliser l’énergie débordante de plein de petits fous. Il n’a pas économisé ses efforts, mais il y est arrivé : il m’a donné goût au caté, en me montrant l’intérêt de la chose ; il m’a donné goût de vivre en chrétien en me faisant découvrir ce mouvement plein de jeunes et pour les jeunes : le Mej ; il m’a donné goût à la messe, en me faisant comprendre ce qui s’y passe et en me la faisant vivre de l’intérieur grâce aux servants d’autel. En fait, il m’a donné goût à la foi, et c’est le plus beau cadeau qu’un apôtre du Christ peut faire à un pécheur.
Aujourd’hui, ce prêtre fête son anniversaire d’ordination et moi, mes quinze ans de chrétienté.
Ce jeune prêtre, tu l’as compris, c’est toi. Pour résumer tout ça, je dirais simplement qu’avec l’aide du Seigneur, tu as réussi à faire des merveilles avec mes merdouilles ! Alors, MERCI !
Romain
À l’occasion de l’Année sacerdotale, un évêque espagnol, Mgr José Ignacio Munilla (Palencia), a proposé un test sous forme humoristique, destiné à évaluer notre appréciation des prêtres. « Estimons-nous le sacerdoce et aimons-nous nos prêtres ? », s’interroge l’évêque. Pour répondre à cette question, cette auto-évaluation…
1. As-tu prié récemment pour ton curé, pour ton évêque ou pour le pape ?
a. J’ignore jusqu’à leur nom.
b. À la messe, on demande généralement de prier pour eux, et je m'associe à cette demande.
c. Je le fais tous les jours pendant ma prière personnelle.
2. T'es-tu déjà confessé à un prêtre, confiant qu'il peut t'aider dans tes problèmes ?
a. Chacun doit régler ses problèmes.
b. « Deux avis valent mieux qu’un ». Il est toujours bon d’écouter et de recevoir les conseils de quelqu'un qui peut nous aider.
c. La meilleure aide que j’ai reçue d’un prêtre, a été quand ses conseils étaient associés au pardon de Dieu dans le sacrement de Réconciliation et de Pénitence.
3. Lorsque tu as entendu tes amis faire des commentaires anticléricaux...
a. J’ai suivi le mouvement, pour ne pas me trouver dans une position incommode.
b. J’ai fait le sourd, comme si mon esprit était ailleurs.
c. J’ai dit ce que je pensais, en témoignant de ma foi.
4. Dans un prêtre je vois...
a. Une « relique » du passé.
b. Un « professionnel » de la religion.
c. Un ministre de Dieu, « un autre Christ » parmi nous.
5. Combien de fois as-tu invité le curé chez toi ?
a. Le curé, on ne l’appelle que quand quelqu’un est décédé.
b. Quand ma grand-mère est avec nous, il lui apporte habituellement la communion.
c. Plusieurs fois... J’étais aux anges quand il a raconté à table l’histoire de sa vocation.
6. Quand tu entends un prêtre prêcher...
a. Je l4écoute en fonction de son talent oratoire.
b. Je l’écoute si le sujet de son homélie est intéressant.
c. Je vois en lui un instrument par lequel Dieu me parle.
7. Quand une quête est faite en faveur des séminaires...
a. « Les curés » sont toujours en train de vous solliciter.
b. Nous sommes sollicités pour tellement de choses ! Une de plus !
c. Je collabore volontiers, parce que je pense qu’aucune vocation ne devrait être contrariée par manque de moyens financiers.
8. Quand je vois un vieux prêtre dans l'Église ou dans la rue...
a. Il me vient à l’esprit que l’Église périclite.
b. L’important est qu’il expédie la messe rapidement.
c. Je rends grâce à Dieu pour sa fidélité et pour tout le bien qu’il a pu faire.
9. Quand je vois un prêtre jeune à l’autel...
a. Je me méfie de son inexpérience. Que va-t-il bien pouvoir me dire ?
b. Je l’observe pour voir comment il va faire, et je le « note ».
c. Je rends gloire à Dieu pour sa vocation et le recommande intensément.
10. Quelle serait ta réaction si ton fils t'annonçait qu'il veut être prêtre ?
a. Je lui demanderais s’il n’est pas devenu fou, et lui rappellerais que nous avons un nom à maintenir.
b. Je lui demanderais de bien y réfléchir et de commencer par faire une carrière universitaire.
c. J’éprouverais l’une des plus grandes joies de ma vie, et je le soutiendrais pleinement.
11. Est-ce que tu as déjà fait envisager à un enfant, à un adolescent ou à un jeune la possibilité d’être prêtre plus tard ?
a. Je ne veux pas avoir d’histoires. À chacun sa vie.
b. Je suis d’avis que toutes les vocations sont estimables, même différentes de la nôtre.
c. Oui, j’ai en tête quelqu’un de concret, et je prie pour lui... Un de ces jours, « je le lui glisserai ».
12. Que penses-tu de l’expression du saint Curé d’Ars : « Le sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus » ?
a. Cela me paraît un spiritualisme désincarné.
b. Je pense que l’expression ne peut s’appliquer qu’à un saint curé.
c. Je crois que l’expression est exacte, même s’ils « portent ce trésor en des vases d’argile » (2 Co 4, 7).
Évaluation
Si la lettre « a » figure dans la majorité de tes réponses : que ce test soit parvenu entre tes mains me surprend ! Mais je remercie Dieu qu’il en ait été ainsi pour pouvoir te dire en tant que prêtre, que Dieu t’aime à la folie et qu’il attend de toi une réponse d’amour.
Si à la majorité des questions tu as répondu par la lettre « b » : j’aimerais te dire que tu ne profites pas des trésors que Dieu t’offre par l’intermédiaire du sacerdoce.
Si la lettre « c » est la tienne : alors je te dis de ne pas cesser de prier Dieu pour la sanctification des prêtres et pour l’augmentation des vocations sacerdotales, car je suis absolument sûr que, toi, Dieu va t’écouter !
Service des Vocations TARN
6 bis Avenue Pasteur
81370 SAINT SULPICE LA POINTE
O6.74.52.19.38
Quelques liens