« Je vais mettre la musique à donf !»

« Vas-y, mon pote, tu es à donf… »

« A donf » signifie « à fond ». tu as vite remarqué qu’il s’agit d’un verlan orthographique : pour retourner l’expression, on s’est servi du « d », la consonne muette, qui s’écrit mais ne se prononce pas, qu’on trouve à la fin du mot « fond ». Le sens de l’expression n’a pas changé avec son retournement, mais « à donf » est quand même une expression diantrement à la mode, et qu’on entend fréquemment entre jeunes !

Quand tu veux vivre à donf, tu n’as d’autre aspiration que de trouver du sens à ta vie !

Qui ne le désire pas ? Tu pourrais te contenter d’une vie à moitié, d’une demi-mesure ?

La vie en abondance, tu peux la chercher dans le son «à donf » dans la vitesse, dans les excès de tous genres… En fin de compte, la vraie vie, la vie à donf, elle est déjà en toi, mais tu ne l’as pas trouvée…

Un gars, un jour, nous a dit : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie à donf, la vie en abondance. »*

Et si c’était vrai ? ça veut peut être le coup de chercher ce qu’il a voulu nous dire !

*Evangile selon Jean 10, 10

Mon Daron, ma daronne !

« Mon daron, il va halluciner quand il va voir mes notes ! »

« Ma daronne, elle est pas d’accord pour que je sorte ce soir ! »

Quelle famille … Et pourtant, avec de l’affection, avec parfois aussi le besoin d’évasion,

Les parents sont là, présents et fervents, pour que leur petit devienne grand !

Parce que le rôle des darons, c’est bien de devenir inutiles, au bout des ans, au bout du temps !

Le petit est devenu grand, le daron se retire quand sa mission est achevée…

Mais un parent est-il mis en congé de parentalité un jour ?

Assumer son rôle de daron, n’est-ce pas finalement faire route avec son fils, sa fille,

quand tout va bien et quand ça va mal ?

Dieu, lui,  ne s’en laisse pas conter ! Il reste Père, quoi qu’il advienne !

Même quand le Fils a quitté la maison, même quand l’enfant veut n’en faire qu’à sa tête,

Dieu reste à sa place, patiemment, fidèlement !

Ah, ce daron qui est aux cieux ! Quel Père ! Y’en a pas deux comme Lui !

S’éclater

« Qui a envie d’être aimé ? »

C’est le titre d’un film sorti au mois de février.

As-tu envie d’être aimé ?.

Qui n’a pas envie d’être heureux ?

Pour cela, une manière bien à la mode d’aujourd’hui : s’éclater !

Le maître-mot de la fête réussie;

la finalité impérative qui te séduit, toi et tous ceux qui cherchent un bonheur éclatant.

Mais voilà, au-delà du sentiment et de la fête qui provoque une joie certaine,

mais un peu éphémère, quel bonheur au fond de ton cœur ?

Comment t’éclater  sans éclater, sans finir en morceaux ?

S’éclater en devenant éclatant, c’est  répondre à la soif la plus profonde de ton cœur.

Cette soif  si souvent intense pour laquelle tu peines à trouver des réponses.

La vie éclatante, c’est la vie en abondance :  et la source elle est en toi.

Ou plutôt elle est cachée en toi mais elle vient du Christ en toi.

Chercher à s’éclater à tout prix, sans mesure, sans discernement,

sans chercher au fond de toi ce qui fera gagner la vie, c’est risquer de se perdre.

Jésus t’invite à aller chercher toujours la source du bonheur.

Jésus invite chacun à trouver sa présence et sa force :

c’est vraiment cette force et cet appel à la vraie vie qui te fera devenir VIVANT !

« Je suis venu pour que les hommes aient la vie, la vie en abondance » ( Jean 10,10)